- C’est une attitude que l’on retrouve souvent. Elle signifie probablement que votre père éprouve un blocage, une forme de souffrance en lien avec sa relation et son histoire avec l’euskara.
- Jusque dans les années 1980, le basque n’avait guère de place au sein de l’école, quand il n’était pas purement et simplement interdit. La langue n’était pas non plus valorisée dans la société. Certains ont pu comprendre que pour évoluer, s’insérer dans la société, il fallait oublier le basque et se consacrer uniquement au français.
- Il n’est pas toujours simple de comprendre que les choses ont changé et qu’aujourd’hui l’ouverture et le prestige de la langue sont présents. On peut aujourd’hui réussir avec et grâce à l’euskara.
- Si votre père accepte de partager son histoire, ce sera déjà le premier pas vers une relation nouvelle à la langue. Il peut aussi refuser de parler mais peut-être accepter de chanter avec votre fils en basque par exemple…